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L’écologie de soi : effet de mode ou mode d’emploi ?
L’écologie de soi est un concept dont nous entendons de plus en plus parler. A l’heure où la responsabilité sociétale des entreprises et la préservation de l’environnement sont davantage sous la lumière des projecteurs, de nouveaux modes de management coresponsables émergent : l’écologie managériale et l’écologie personnelle.
La première est basée sur le respect des individus, l’acceptation bienveillante de la diversité et des différences ainsi que le partage équitable des ressources. La seconde vise à adopter une éthique de vie où l’on se préserve, s’économise, se ressource tout en évitant de gaspiller son énergie vitale dans un environnement souvent stressant.
A l’heure où les risques psycho-sociaux sont plus que jamais présents en entreprise dans un contexte économique en perpétuel mouvement, prendre soin de soi et de son équipe devient un enjeu majeur sur le plan de la santé au travail.
Négliger l’écologie de soi peut avoir des conséquences néfastes à court ou moyen terme. Cela peut aboutir à des états d’anxiété, de burn-out, de dépression et faire baisser la créativité et l’engagement des collaborateurs. Si l’usage massif du numérique, du tout branché et connecté favorise globalement l’efficacité au travail, il ne rend pas forcément le travail plus efficient.
En effet, ce n’est pas parce qu’une tâche est effectuée rapidement qu’elle est réalisée de façon optimale. L’enjeu de l’efficience n’est pas de travailler moins mais de travailler mieux. De ce fait, une bonne écologie de soi améliore l’efficience.
Dans son étude « La France en quête : réconcilier les français grâce à l’environnement ? » réalisée sur un panel de plus de 6000 personnes en 2019, Destin Commun démontre que 58% des français ont le sentiment d’avoir leur place dans le mouvement en faveur de l’écologie. Mais ce n’est pas tout… 90% du panel attend que les grandes entreprises jouent un rôle clé dans la transition écologique.
Aussi, répondre aux attentes des collaborateurs en la matière est un défi permanent. En effet, ils sont de plus en plus nombreux à s’investir dans des actions écologiques. Le principe du « zéro déchet » est d’ailleurs un bon exemple des changements de comportements des collaborateurs, à titre personnel mais aussi professionnel.
Au-delà des actions menées par les entreprises dans le cadre de la préservation de l’environnement, les dirigeants et managers ont aussi un rôle de sensibilisation à l’écologie de soi auprès des collaborateurs pour favoriser leur bien-être au travail tout en améliorant leur efficience.
Veiller à leur écologie de soi permet ainsi d’équilibrer et d’harmoniser les habitudes de vie personnelles et professionnelles. Par conséquent, cette attention contribue à donner du sens à leur rôle au sein de l’entreprise.
Autre élément, l’écologie de soi permet une meilleure interaction entre les collaborateurs et favorise un climat social sain et équilibré.
Quid de l’écologie personnelle ? De quoi s’agit-il vraiment ? Quel(s) rapport(s) y a-t-il avec l’écologie au sens premier ?
De prime abord, la notion d’écologie renvoie à la nature qui nous entoure. L’écologie repose notamment sur la préservation de la faune et de la flore. Par analogie, le concept d’écologie de soi s’inspire donc des principes de l’écologie dans son sens premier.
L’écologie personnelle vise à participer au monde en « conscience ». La finalité est d’apprendre à être et faire ici et maintenant en veillant à ne pas gaspiller ses ressources internes.
De ce fait, l’écologie de soi est une invitation à un retour à soi. Elle permet de repenser sa relation avec son corps mais surtout à reconnaître son interdépendance avec son environnement.
De cette façon, l’écologie de soi favorise la prise de conscience de ses états internes dissonants.
Vous l’aurez compris, l’écologie de soi passe donc par une connaissance approfondie et subtile de soi. Celle-ci permet d’optimiser ses capacités cognitives et son intelligence émotionnelle.
L’écologie de soi en 3 mots c’est :
4 actions à adopter pour introduire et systématiser des bonnes pratiques au quotidien :
Plus de 4 mois après le déconfinement, beaucoup de personnes et d’entreprises sont encore dans la nébuleuse et dans l’attente fébrile de savoir comment se passera demain.
Le confinement a permis de révéler les limites des sociétés muées par les innovations technologiques, la croissance économique ou encore les progrès scientifiques. Ces avancées modifient et impactent en permanence nos modes de vie et de consommation créant souvent un décalage entre le monde qui nous entoure et notre monde intérieur.
A travers ces quêtes de progrès, de performance individuelle et collective, les femmes et les hommes peuvent facilement se couper d’eux-mêmes et de leur moi intérieur.
Avoir conscience et connaissance de soi permet de savoir se ressourcer et retrouver son énergie vitale indispensable au bien-être et à la performance de l’individu.
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